
Ces dernières années, ce type de goodies est devenu un levier de communication essentiel pour les entreprises souhaitant mettre en avant leur engagement en faveur du développement durable. Choisir des objets publicitaires RSE, ou Responsabilité Sociétale des Entreprises, ne se limite cependant pas à privilégier des matériaux écologiques. De nombreux pièges peuvent en effet compromettre l’impact environnemental et social de ces goodies. Il est alors important de faire de bons choix pour éviter le greenwashing et assurer une démarche réellement vertueuse. Le point.
Se fier uniquement aux mentions écologiques sans vérifier les certifications
Parmi les pièges à éviter lors du choix de goodies rse, il y a tout d’abord le fait de se fier aux labels et aux mentions écologiques affichés sur les produits sans en vérifier la véracité. Pour ceux qui l’ignorent encore, certains fournisseurs mettent en effet en avant des arguments environnementaux sans disposer de certifications reconnues. Il est ainsi important de privilégier les goodies portant des labels fiables comme FSC pour le bois et le papier. Afin d’éviter les fausses promesses, il est d’ailleurs essentiel de vérifier la traçabilité des matériaux et les conditions de fabrication.
Choisir des produits fabriqués dans des conditions peu éthiques
Sélectionner des goodies écologiques sans s’assurer qu’ils ont été fabriqués dans des conditions de travail respectueuses des droits humains est un autre piège à éviter. Un objet publicitaire en coton bio perd, par exemple, de sa valeur éthique s’il est produit dans des usines ne respectant pas les normes sociales. Il est donc important de privilégier les fabricants qui garantissent des conditions de travail décentes et un salaire équitable aux employés. À ce propos, la certification SA8000 constitue, entre autres, un indicateur fiable en la matière.
Négliger l’utilité et la durabilité des objets sélectionnés
Un goodies rse doit également être utile et durable pour avoir un réel impact. Distribuer des objets peu fonctionnels ou de mauvaise qualité peut alors entraîner un gaspillage de ressources et un rejet rapide par les destinataires. Un tote bag en coton bio doit, par exemple, être suffisamment robuste pour remplacer durablement les sacs en plastique jetables. De même, un stylo en bambou doit proposer une bonne qualité d’écriture pour être employé sur le long terme. Il est ainsi important d’opter pour des objets à la fois pratiques et résistants.
Privilégier des matériaux écologiques sans prendre en compte leur cycle de vie
Le choix des matériaux constitue, certes, un élément clé dans une démarche RSE, mais il ne doit pas être le seul critère. Effectivement, bien que fabriqués à partir de matériaux recyclés ou biodégradables, certains objets peuvent être difficiles à recycler en fin de vie. Cela est, entre autres, le cas pour un mélange de plastique et de bambou, qui peut compliquer le tri et le recyclage. Il est donc préférable de sélectionner des objets monomatériaux ou facilement démontables pour faciliter leur traitement en fin d’usage.
Oublier l’impact du transport et de la logistique
Négliger l’empreinte carbone liée à la fabrication et à l’acheminement des goodies rse est un autre piège courant. Plus concrètement, un objet écologique produit à l’autre bout du monde et transporté en avion peut avoir un impact environnemental plus élevé qu’un produit localement fabriqué avec des matériaux conventionnels. Il est donc recommandé de privilégier les circuits courts et de choisir des fournisseurs locaux afin de limiter les émissions de CO2 liées au transport.
Ne pas personnaliser intelligemment les goodies
La personnalisation des goodies doit enfin être réalisée de manière responsable. Il faut mettre en tête que l’impression avec des encres polluantes, l’usage excessif d’emballages plastiques ou une personnalisation trop marquée peut nuire à l’aspect durable du produit. L’idéal est plutôt d’opter pour des techniques d’impression écologiques et des designs sobres afin que les objets puissent être utilisés sur le long terme.