Culture

L’Histoire du Cinéma en France et en Europe

Les débuts du cinema

Le cinéma a vu le jour à la fin du dix-neuvième siècle en Europe. En effet, les deux frères: Auguste et Louis Lumière, deux inventeurs français, ont inventé un appareil appelé « kinétoscope » pour projeter des séries de photos en mouvement. Ils organisèrent ces projections de vues animées à Paris au Salon Indien du Grand Café.

Au début, ces spectacles de cinéma n’attiraient pas encore les parisiens.

D’ailleurs pour assister aux diffusions, il n’y avait que très peu de spectateurs. Mais aussitôt que les bruits ont couru dans les villes à propos de ces nouvelles inventions des frères Lumières, beaucoup de curieux sont accourus pour voir cette grande découverte de leur époque.
Les premiers films diffusés étaient: « L’arrivée d’un train en gare de la Ciotat », « La Sortie des usines Lumière », puis « L’Arroseur arrosé ». Auguste et Louis Lumière ont alors utilisé des films qui ont été découverts quelques années auparavant par les américains Thomas Edison et William Kennedy Laurie Dickson. C’étaient de films en nitrate de cellulose, de 35 mm et avec des perforations.

Un certain Georges Méliès a fait une proposition de collaboration aux frères Lumière.

mais ces derniers l’ont repoussé. Alors il a essayé de développer le cinéma à sa manière. Ainsi, il a créé un studio chez lui. Il procédait alors aux mises en scènes de plusieurs films connus, comme « Vingt mille lieues sous les mers », « Voyages dans la Lune ». Puis quelques années plus tard, avec Charles Pathé, Georges Méliès a inauguré les studios qui vont produire le cinéma pour le grand public. Et avec l’aide de Ferdinand, il a essayé de produire des films pour les fêtes foraines. Il en est de: « Les Méfaits de l’alcoolisme », « Vie de Jésus », « Passion », « Flirts en chemin de fer ».
Ensuite, avec l’aide de Robert William Paul, Méliès a décidé d’envoyer ses films en Amérique. Mais il ne tarda pas d’être poursuivi en justice. Son collaborateur, Robert William Paul, a contrefait les films de l’américain Edison. C’étaient les films de 35 mm à perforations. L’américain a tiré avantage de cette situation. Plusieurs oeuvres de Méliès ont été confisquées au profit de Thomas Edison.

Ce qui a valu au français l’abandon du cinéma.

Les frères Lumière ont aussi subi le même sort et ont décidé de déserter petit à petit le sol américain, malgré la confiscation de plusieurs de leurs ouvrages. Edison a ainsi attaqué tous ceux qui utilisent le kinétoscope, en pensant être le seul à l’avoir inventé.
Et il a continué à protéger son brevet jusqu’en 1908, une période à laquelle il a échangé des droits d’action à quelques producteurs contre la somme de cent cinquante mille dollars par an. Malgré cette situation, d’autres nouveaux kinétographes comme William Fox et Adolphe Zukor ont suivi les démarches d’Edison pour créer plusieurs salles de projection dans toute l’Amérique et en se différenciant sur un tarif d’entrée très compétitif.
D’où la naissance des Nickels Odéons, qui sont des lieux de projections de cinéma où le billet d’entrée a été vendu seulement à un nickel, soit cinq cents. Entre-temps, une tragédie a failli ternir l’image du cinéma. Il s’agissait de l’incendie du Bazar de Charité, un lieu de projection publique. 129 personnes ont trouvé la mort dans les flammes. L’utilisation de l’éther pour la lanterne dans la cabine de projection a favorisé la propagation du feu. Cet incident a créé une grande frayeur chez le public.

Les salles de projection ont été fermées jusqu’à nouvel ordre.

Mais cette situation n’a été que provisoire. Le cinéma n’a cessé d’évoluer partout dans le monde, prenant un nouvel aspect, abandonnant peu à peu les fêtes foraines pour les projections dans les boulevards. Jusque-là, la plupart des projections de films étaient encore insonores. On les accompagnait parfois de musiques, de sons extérieurs quelquefois décalés, ou de commentaires explicatifs à haute voix. Puis en 1924, aux Etats-Unis, la collaboration de Western Electric Company et Bell Telephone Laboratories a développé des recherches sur l’ajustage du son à l’image. Cette technique s’appelait Vitaphone. Ce défi a présenté beaucoup de risques en raison de la difficulté dans les procédés.

Mais d’autres forains, les frères Warner, ont pris la relève en complétant les recherches.

Ces derniers ont alors tout misé pour faire réussir le système Vitaphone, c’est à dire la synchronisation du son à l’image. Mais ils sont parvenus à gagner leur bataille, même si peu de producteurs y croyaient encore.
Ils ont alors acheté un théâtre dans la ville de Manhattan et ont procédé au résultat de leurs recherches. Ainsi, ils ont produit le premier film sonore: « Don Juan », un spectacle qui durait trois heures. Mais le problème se situait dans la façon de recouvrer les coûts qu’ils ont engagés. Les frères Warner ont alors dû risquer un prix d’entrée assez élevé. Ce qui a rendu le public de l’époque assez réticent.
Mais ils ont persévéré en enchaînant avec d’autres films comme « Le chanteur de jazz », un long métrage de une heure et demie. Ce qui leur a valu alors une réussite. Le public était présent en grand nombre. C’est ainsi que Warner Bros Pictures était devenu un icône du cinéma américain.
Les exploits des frères Warner ont été par la suite accompagnés d’autres innovations: Il en est du son Movietone, qui est un système de projection inventé par la Fox Film Corporation. Cette méthode utilise le microphone, alors récemment découverts. Mais l’avènement du cinéma sonore a aussi posé des problèmes. Etant donné la différence des langues, les films ne peuvent pas être présentés dans beaucoup de pays.

Les américains craignent que leurs films ne soient rejetés dans les pays non-anglophones.

Et même dans les pays anglophones, leur intonation assez bizarre risque d’être un sujet de risée. Dans d’autres pays, le cinéma sonore a aussi été condamné. Il en est de Charlie Chaplin qui préfère les bruits et la musique pour animer ses films, préférant plutôt s’exprimer à travers ses gestes comiques qu’en parlant. De plus, les acteurs à voix détestables ont aussi vu leur carrière s’éteindre petit à petit. C’est le cas, par exemple, de John Gilbert qui avait une voix trop haute. Le monde du cinéma a alors pris une autre tournure, de nouvelles entreprise cinématographiques bien plus performantes sont nées.

La Société Cinématographique de Charles Pathé, ou encore Les films d’art du cinéma des frères Laffitte.

C’est ainsi que le réalisateur Victorin Jasset a pu faire de Sarah Bernhardt une excellente actrice dans l’interprétation de la reine Elisabeth. Les célèbres séries « Fantômas » sont aussi apparus grâce à Léon Gaumont. Par la suite, le cinéma a connu beaucoup d’innovations technologiques, comme l’amélioration de la qualité du son, l’apport de la couleur, le passage du grand au petit écran. Puis, on a introduit les dialogues, les chansons, les évènements réels dans le cinéma.
Et actuellement, on peut constater des réalisations de plus en plus modernes et sophistiqués, comme les mise en scène, les trucages dans les montages, ou encore l’invention des films en 3 dimensions ou « 3D ». Le monde du cinéma est un monde en perpétuelle évolution.
De nos jours, chacun peut apprécier les films selon son genre. Mais si au début le cinéma reflète tout ce qui se passe dans notre vie, en ce moment nous pouvons constater que le Septième Art nous dévoile des situations en dehors de notre imagination, voire impossibles.

Comments (2)

  1. […] avant-premières de films […]

  2. […] aux idées reçues, la création d’un book pour un casting de cinéma, par exemple, est loin d’être une mince affaire. Comme évoqué précédemment, il ne faut en […]

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